dimanche 9 décembre 2012

Et si la physique quantique expliquait les expériences de mort imminente ?


Des scientifiques estiment que les expériences de mort imminente surviennent lorsque l'âme, formée par des substances quantiques, s'échappe du système nerveux pour entrer dans l'univers.


Les expériences de mort imminente passionnent les scientifiques comme le reste de la population. Il y a encore trois semaines, l'histoire d'Eben Alexander, ce grand neurochirurgien qui racontait son expérience de vie après la mort dans le livre Proof of Heaven ("Preuve du paradis") faisait la Une de nombreux journaux. Mais une question demeure : comment et quand est-ce qu'arrive ces expériences de mort imminente ? Selon deux scientifiques éminents, le Dr Stuart Hameroff et le physicien Roger Penrose, une expérience de mort imminente arrive lorsque les substances quantiques qui forment l'âme quittent le système nerveux pour se rendre dans l'univers. Cette théorie se rapproche donc de l'hypothèse de l'esprit quantique, qui suggère notamment que des phénomènes quantiques, comme l'intrication et la superposition d'états, sont impliquées dans le fonctionnement du cerveau, et surtout dans l'émergence de la conscience. L'essence de nos âmes seraient donc contenus dans une structure appelée microtubules.
Selon les deux experts, la conscience serait donc une sorte de programme pour un ordinateur quantique contenu dans le cerveau et qui persisterait dans l'univers après la mort d'une personne, expliquant donc les perceptions, les impressions des hommes et femmes qui vivent des expériences de mort imminente. Les âmes des êtres humains seraient plus que la simple interaction des neurones dans le cerveau : elles seraient issus de la fabrication même de l'univers et existeraient depuis le commencement des temps.
Dr Stuart Hameroff,
Stuart Hameroff expliquait ainsi dans un documentaire : "Disons que le cœur cesse de battre, le sang s'arrête de circuler, les microtubules perdent leur état quantique. L'information quantique dans les microtubules n'est toutefois pas détruite, elle ne peut pas être détruite, elle est juste redistribuée et se dissipe dans l'univers. Si le patient est 'ressuscité', qu'il revient à la vie, l'information quantique peut revenir dans les microtubules et le patient d'expliquer qu'il a eu une expérience de mort imminente. Mais si le patient n'est pas réanimé et meurt, il se peut alors que l'information quantique s'échappe du corps, peut-être indéfiniment, en tant qu'âme.
Si de nombreux scientifiques critiquent cette théorie, le Dr Hameroff estime que les recherches menées en physique quantique, qui montrent notamment que les effets quantiques jouent un rôle dans de nombreux processus biologiques comme l'odorat, la navigation des oiseaux ou la photosynthèse, commencent à valider sa théorie.
Source : http://www.atlantico.fr/atlantico-light/et-physique-quantique-expliquait-experiences-mort-imminente-530885.html#SJ0UM3ZvZRxwIGgW.99 


Dans la vidéo suivante, le professeur Stuart Hameroff présente son explication sur le lien entre la physique quantique et l'âme, dans le cadre des conférences de TedX, où des spécialistes dans leur domaine sont invités à parler pendant 10/15 minutes sur des sujets novateurs participant à l'évolution de nos sociétés. 
Avec les sous-titrages en anglais.

Dr. Hameroff's research for 35 years has involved consciousness - how the pinkish gray meat between our ears produces the richness of experiential awareness. A clinical anesthesiologist, Hameroff has studied how anesthetic gas molecules selectively erase consciousness via delicate quantum effects on protein dynamics. Following a longstanding interest in the computational capacity of microtubules inside neurons, Hameroff teamed with the eminent British physicist Sir Roger Penrose to develop a controversial quantum theory of consciousness called orchestrated objective reduction (Orch OR) which connects brain processes to fundamental spacetime geometry. Recently Hameroff has explored the theoretical implications of Orch OR for consciousness to exist independent of the body, distributed in deeper, lower, faster scales in non-local, holographic spacetime, raising possible scientific approaches to the soul and spirituality.

@TEDxBrussels 2010






(pour les lecteurs du blog par mails)

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samedi 8 décembre 2012

De l'Intuition en Philosophie


Un article du Dictionnaire Ferdinand Buisson 1887 

Etymologiquement, le mot intuition signifie vue, non pas une vue sommaire et superficielle, mais la vue qui saisit en face et pleinement un objet, la vue immédiate, sûre, facile, distincte, et s'exerçant pour ainsi dire d'un seul coup d'oeil. — Nous allons essayer d'abord de fixer le sens et la portée de ce mot en philosophie, puis d'en indiquer les applications à la pédagogie,

1. DE L'INTUITION EN PHILOSOPHIE. — Emprunté à la langue des théologiens, où il désignait une forme exceptionnelle de la connaissance de Dieu par contemplation et en quelque sorte par vision soudaine, ce mot, comme beaucoup d'autres, a passé dans la langue philosophique avec un sens plus général, mais d'abord assez mal déterminé.

Il se trouve dans Descartes, quoique rarement et avec une signification encore presque théologique : « La connaissance intuitive, dit-il dans une de ses lettres, est une illustration de l'esprit par laquelle il voit, en la lumière de Dieu, les choses qu'il lui plaît de lui découvrir par une impression directe de la clarté divine sur notre entendement, qui en cela n'est pas considéré comme agent, mais seulement comme recevant les rayons de la divinité ». Depuis Locke, l'usage du mot devient plus fréquent, et sa signification est celle d'une connaissance spontanée, produit de l'évidence immédiate. Le mot, qui est, du reste, de formation très correcte, entre dans la bonne langue philosophique du dix-septième et du dix-huitième siècle, comme le prouvent ces deux exemples cités par Littré :

« Tout homme est intuitivement convaincu de la vérité de cette proposition :deux est plus qu'un » (Boulainvilliers). « Locke appelle avec quelque raison connaissance intuitive celle qui se forme du premier et du plus simple regard de l'esprit » (Le Père Buffier).

Mais, alors même qu'il est admis et compris, ce terme relativement nouveau garde longtemps la valeur d'une comparaison plutôt que d'une définition : l'intuition est, dans l'ordre des actes de l'esprit, analogue à ce qu'est la vue dans le domaine des sens, une aperception de la réalité aussi facile à l'esprit que l'est pour l'oeil la vue des formes sensibles.

Grâce à cette signification un peu vague et métaphorique, le terme d'intuition a pu être employé par les divers systèmes philosophiques avec des acceptions techniques assez différentes. Cependant il est à remarquer qu'il a tenu assez peu de place jusqu'à nos jours dans la langue psychologique. La raison en est peut-être que le phénomène qu'il désigne est si simple, si élémentaire, si primitif : il a été communément accepté par les diverses doctrines, mais elles l'ont laissé pour ainsi dire dans l'ombre comme un point de départ de peu d'intérêt pour la discussion philosophique.

C'est seulement avec Cousin que ce terme prend une véritable importance dans la langue de la philosophie officielle, en même temps qu'il reçoit un sens plus fixe et plus précis (Voir les leçons de Cousin à la Sorbonne en 1817). Et c'est ce sens qui a prévalu. On entend en général par intuition un acte de l'intelligence humaine, le plus naturel, le plus spontané de tous, celui par lequel l'esprit saisit une réalité, constate un phénomène, voit en quelque sorte d'un coup d'oeil une chose qui existe en lui ou hors de lui. Il l'aperçoit, non parce qu'il s'y applique, mais parce qu'il ne peut pas ne pas l'apercevoir ; cette vue ne lui coûte ni effort ni réflexion, elle n'entraîne aucune hésitation, elle ne prend pour ainsi dire aucun temps appréciable, tant elle se fait aisément et naturellement.

Le cas où l'intuition est le plus facile à constater, où elle nous est pour ainsi dire le plus familière, c'est le phénomène même de la perception sensible. Voir une couleur, entendre un son, toucher un corps, sentir une odeur, une saveur, en un mot subir par l'un des sens l'impression d'un objet matériel quelconque, tel est le phénomène intuitif par excellence. Aussi quelques philosophes voudraient-ils borner l'intuition à ce seul genre d'application : ils font de l'intuition le synonyme de la perception par les sens. C'est en particulier la signification restreinte qu'avait à la fin du dix-huitième siècle dans la philosophie allemande le mot Anschauung, signification que Kant lui-même a adoptée (tout en la modifiant profondément par la fameuse distinction, que nous n'avons pas à expliquer ici, des intuitions pures et des intuitions empiriques).

Dans la langue courante de la philosophie et, par suite, de la pédagogie allemandes, intuition (Anschauung) se prend généralement dans ce sens exclusif, et l'enseignement intuitif ne signifie guère autre chose, pour la plupart des maîtres, que l'enseignement par les sens et essentiellement l'enseignement par l'aspect.

Mais cette forme sensible de l'intuition est-elle la seule? C'est ce que nous n'admettons pas, d'accord en ce point avec la plupart des maîtres de la pensée moderne. Nous avons déjà vu ce qu'était l'intuition pour Descartes : « Par intuition, dit-il, j'entends non le témoignage variable des sens, ni le jugement trompeur de l'imagination, mais la conception d'un esprit attentif, si distincte et si claire qu'il ne lui reste aucun doute sur ce qu'il comprend » (Règles pour la direction de l'esprit, règle 3, traduction Cousin). Si le mol est rare dans Descartes, l'idée, au contraire, est à la base même de toute sa doctrine. L'intuition directe du vrai, se manifestant par des idées claires et distinctes, est le fait primitif irréfutable et inéluctable devant lequel s'arrête le doute cartésien. La fameuse vérité qui sert de point de départ à la reconstitution de toutes les connaissances : « Je pense, donc je suis », n'est pas un produit du raisonnement, c'est une vérité d'intuition qui apparaît certaine et lumineuse, longtemps avant que le philosophe ait trouvé le moyen de constater la réalité d'aucun phénomène sensible.

Sans aller aussi loin que Descartes, sans contester comme lui le caractère intuitif et par conséquent certain du témoignage des sens, la plupart des philosophes français, même appartenant à d'autres écoles, ont gardé du cartésianisme cette doctrine qu'il y a dans l'homme des notions qui ne tombent sous aucun des cinq sens, mais qui n'en sont pas moins si claires, si distinctes, si éclatantes d'évidence, si promptement et si sûrement acquises par une sorte de premier mouvement de la pensée, qu'on ne peut mieux les nommer que de ce nom de connaissances intuitives, c'est à-dire de vérités aperçues par l'esprit comme la lumière l'est par l'oeil.

J'ai conscience de mon état, de mes désirs, de mes sentiments, de mes volontés, je les vois et je les sens en moi-même, pour ainsi dire, plus clairement et plus directement encore que l'oeil ne voit les couleurs ou que l'oreille n'entend les sons. Enfin je juge que le tout est plus grand que la partie, que tout fait a une cause, et j'énoncerais de même tous les axiomes des mathématiques, sans plus d'hésitation que je n'en éprouve à constater le phénomène sensible le plus ordinaire. Ce sont là autant de formes de l'intuition, autant de connaissances intuitives, on devrait presque dire instinctives.

On pourrait étendre davantage encore cette définition et, sans abuser de l'analogie légitime des termes, considérer une autre sorte d'intuition, qu'on appellerait l'intuition morale : c'est la prise de possession à la fois par l'esprit, par le coeur et par la conscience, de ces axiomes de l’ordre moral, de ces vérités indémontrables et indubitables qui sont comme les principes régulateurs de notre conduite. Il y a une intuition du bien et du beau, comme il y a une intuition du vrai, seulement elle est plus délicate encore, plus irréductible à des procédés démonstratifs, plus résistante à l'analyse, plus fugitive et plus inexplicable, parce qu'elle se complique d'éléments étrangers à l'intelligence proprement dite, parce qu'il s'y mêle des émotions, des sentiments, des influences de l'imagination, des mouvements du coeur.

Pour éviter toute confusion et pour rester dans les limites exactes du sujet, nous ne considérerons ici l'intuition que comme opération intellectuelle ; nous ne traiterons de l'intuition morale que pour autant qu'elle consiste dans la perception de ce qu'on pourrait appeler des vérités premières de la raison et de la conscience.

Ainsi, en résumé, nous reconnaissons comme intuitifs les différents actes de l'esprit jugeant spontanément et affirmant indubitablement sur le seul témoignage des sens, de la conscience ou de la raison. Il y a intuition dans l'esprit quand il y a évidence dans l'objet qu'il considère ; et nous tenons pour également légitimes les diverses formes d'intuition, malgré leurs différences, parce que nous tenons pour également valables les divers modes d'évidence directe par lesquels la réalité ou la vérité s'impose à l'esprit.

Suite de l'article - II. DE L'INTUITION EN PEDAGOGIE et source : http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=2943



samedi 1 décembre 2012

Se ressourcer est essentiel

Avec toutes les mauvaises nouvelles qui fusent de partout, se ressourcer est vraiment essentiel. 



Se tourner vers la Beauté, la contempler, s'en imprégner...  s'unir aux cieux et à la terre, être cosmique, apaisé, en paix dans la profondeur de l'être.

La vie intérieure est importante. Combien de personnes l'ignorent, éparpillées à l'extérieur, sentant un malaise certain sans savoir comment le combler. 

De l'intérieur dépend la vision de l'extérieur, l'extérieur influence l'intérieur certes et les deux communiquent. Cependant la Vie intérieure est fondamentale pour se reconnecter à ses profondeurs qui ouvrent sur la liberté, la guérison et l'infini. 


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